Au XIXe siècle on la trouvait du côté d'Escolives-Ste-Camille, Bazarnes et Prégilbert, mais elle n'y a pas encore été retrouvée dernièrement.
Mode de vie : vivace.
Période de floraison approximative : Mai-Juin.
Habitat : sur sols calcaires dans les bois clairs, surtout hêtraies-chênaies.
Tailles : 30 à 60 cm 80 à 140 mm.
Origine supposée des noms
générique : fleur dédiée à Paeon (παιώνιος, paiônios en grec), le médecin des dieux de l'Antiquité qui aurait découvert les propriétés antispasmodiques et antiépileptiques de ses pétales, de ses graines et de ses racines.
spécifique : mascula en opposition à femina, car ses feuilles sont plus grandes que celles de la pivoine que Linné avait nommée femina (l'actuelle P. officinalis qui ne pousse qu'en région méditerranéenne).
Ses feuilles divisées en un nombre de segments variables.
Ses fleurs généralement solitaires présentent des sépales persistants, de grands pétales et de nombreuses étamines (avec des anthères plus grands qu'elles dont les grains de pollen ont 3 apertures) fusionnées à leur base pour former un anneau charnu sécrétant du nectar, des carpelles pubescents.
Ses fruits qui sont des follicules tomenteux contiennent de petites graines qui seraient "mimétiques", pratiquant un mimétisme visuel pour leur dispersion par les oiseaux (différent donc du mimétisme des orchidées) : petites graines rouges ou d'un rose vif qui seraient stériles et graines noires dispersées par les oiseaux.