Gaude, réséda des teinturiers,
réséda jaunâtre, mignonette jaunâtre
Reseda luteola L., 1753
Famille des Resedaceae

Ordre des Brassicales
Malvids / Rosids / Pentapetalae / Eudicotyledons

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Le Beugnon (Arcy-sur-Cure), 13 juin 2019

RESEDA luteola L.
Gaude, réséda des teinturiers,
réséda jaunâtre, mignonette jaunâtre

Dans l'Yonne

  • Assez commun.
  • Mode de vie : bisannuel.
  • Période de floraison approximative :
    Juin-Juillet-Août.
  • Habitat : Décombres, friches, bords de chemins, sur sol calcaire.
  • Tailles : 50 à 150 cm
     en grappes très longues partant dans tous les sens et portant des fleurs de couleurs vert jaunâtre.


Le Beugnon (Arcy-sur-Cure), 13 juin 2019

Origine supposée des noms

  • générique : nom latin d'une plante déjà décrite par Pline et qui aurait pour origine le verbe resedare signifiant calmer un mal, guérir.
  • spécifique : voir la page des couleurs latines. Diminutif de luteus et donc moins jaune.
  • Nom vernaculaire : Mignonette. Sans doute par ressemblance avec une petite dentelle qui formait un réseau fin, où l’on avait conduit un ou plusieurs gros fils formant des ramages, des fleurs, ou d'autres figures.

Détails caractéristiques

  • Sa tige dressée.
  • La forme de ses feuilles que Linné considérait comme

  • Ses inflorescences en longues grappes étroites.
  • Ses fleurs sont de structure variable, ayant généralement 4 pétales en lanières mais avec des laciniures aux extrêmités moins prononcées que celles de Reseda lutea, 3 ou 4 sépales, 20 à 23 étamines.

  • Ses fruits qui sont des capsules.
  • C'est une plante tinctoriale, en raison de la lutéoline qu'elle contient, mais ce principe colorant jaune ne représente pas toutes ses propriétés tinctoriales selon Michel-Eugène Chevreul (1786-1889) qui l'avait obtenue par sublimation sous forme de petites aiguilles jaune pâle comme nous l'apprend l'Icaunais Apollinaire Bouchardat (1806-1886) dans un ouvrage de Chimie publié en 1846.
    Elle a été cultivée dès le Moyen-Âge pour différentes teintures, tant jaunes que vertes (dans ce cas en association avec le pastel, Isatis tinctoria, une Brassicaceae introduite dans l'Yonne et qui abondait dans les cultures de la côte crayeuse de Pont-sur-Vanne à la fin du XIXe siècle).


Le Beugnon (Arcy-sur-Cure), 13 juin 2019

Nombre d'espèces icaunaises dans le genre