Dans l'Yonne
- Très rare.
- Mode de vie : vivace.
- Période de floraison approximative :
Juin-Juillet-Août.
- Habitat : Marais tourbeux, sols acides pauvrement azotés.
- Tailles :
5 à 10 cm ± 5mm.
Origine supposée des noms
- générique : du grec δροσιά (drosia), la rosée, allusion aux gouttelettes des sécrétions des poils tentaculaires de ses feuilles qui, la lumière s'y reflétant, prennent l'aspect de gouttes d'eau ou de nectar attirant ses proies.
Chopin, Prélude op. 28 n°15 'La goutte d'eau'
- spécifique : intermedia, adjectif latin permettant de s'intéresser à ses feuilles 2 à 3 fois plus longues que larges avec une taille intermédiaire (7 à 10 cm) en comparaison de la taille des feuilles d'autres espèces de ce genre.
Détails caractéristiques
- Elle peut tolérer de longues périodes d'immersion, contrairement aux autres Drosera.
- Une rosette de nombreuses feuilles ovales allongées, à longs pétioles glabres, recouvertes de poils dits trichomes, d'où partent latéralement ses tiges florifères.
- Ses petites fleurs ont 5 sépales et 5 pétales, 5 étamines et des carpelles soudés à stigmates teintés de rouge, alors que ceux de Drosera rotundifolia sont blanchâtres. Elles s'épanouissent au bout d'une longue tige pour que leurs insectes pollinisateurs ne soient pas digérés par ses feuilles qui présentent deux types de poils glanduleux pour ce faire.
- Leurs glandes sécrètent les unes un liquide gluant, les autres, au centre de la feuille, un liquide qui dissout les protéines permettant à la Drosera de trouver l'azote qui manque dans la tourbière où elle est par ailleurs faiblement enracinée. C'est la raison pour laquelle, étant biologiquement adaptée à un milieu pauvre en nutriments, un apport brutal de grosses quantités d’azote la fait disparaître.
- Ses fruits sont de petites capsules plus ou moins piriformes, à graines minuscules.
Nombre d'espèces icaunaises dans le genre
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