Dans l'Yonne
- Plante ligneuse, originaire d'Amérique du Nord, cultivée pour ses noix et ayant généralement des fleurs dont le tomentum des anthères présente des corps de Ubisch et dont les grains de pollen sont de taille moyenne.
- Longue de 40 cm, cette feuille pourrait être celle d'un hybride ou d'un cultivar parmi les 500 possibles.
- N'a-t-elle pas de foliole terminale ?
Ce qui pourrait être le cas si elle ne s'est jamais complètement développée, ce qui est courant chez les Juglandaceae (raison pour laquelle une observation plus approfondie devrait être éffectuée, du genre de celle que font les obtenteurs, sur des feuilles pleinement développées, situées au milieu d’un rameau d’une année, à la fin de l’ouverture des folioles). - Ou bien n'a-t-elle plus de foliole terminale ?
Si elle l'a perdue.
Le Pacanier
Carya illinoinensis appartient à la famille des Juglandaceae. Au XVIIIe siècle on le nommait d'ailleurs Juglans olivaeformis. En 1787 F.A.J. von Wangenheim (l'auteur de son basionyme puisqu'il est le premier à l'avoir décrit) lui donne le nom de Juglans illinoensis, avant qu'il soit renommé en 1818 Carya olivaeformis par Thomas Nuttall (1786-1859) et qu'il porte finalement le nom que Karl Koch (1809-1879) lui a attribué en 1869.
Comme de nombreux arbres dans l'Yonne, il n'est certes pas "sauvage", mais il permet de faire quelques découvertes de Botanique et de nomenclature, d'Histoire et même de Géologie.
A la période quaternaire de l'ère Cénozoïque, au moment du réchauffement du Tiglien, les Carya côtoyaient en Europe les Chênes, les Bouleaux, les Tilleuls, avant de se retrouver en Asie de l'Est ou en Amérique du Nord d'où ils ont ensuite été réintroduits. Si Carya ovata (Mill.) K.Koch, 1869, a été introduit dès le XVIIe siècle, ce n'est qu'au XIXe siècle en Europe, et sans doute au XXe siècle en France, que Carya illinoinensis est réapparu.
C'est un arbre qui a besoin de beaucoup de chaleur pour donner ses fruits, les noix de pécan.
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