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Faux baguenaudier,
coronille des jardins,
coronille faux séné
Hippocrepis emerus (L.) Lassen, 1989
Tribu des Loteae - Sous-famille des Faboideae
Famille des Fabaceae (Papilionaceae)

Ordre des Fabales
Fabids / Rosids / Pentapetalae / Eudicotyledons

--- Espèce protégée en Région Bourgogne ---
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Photo AIB © Marc Douchin

HIPPOCREPIS emerus (L.) Lassen
Faux baguenaudier, coronille des jardins, coronille faux séné

Dans l'Yonne

  • Très rare.
  • Mode de vie : vivace.
  • Période de floraison approximative :
    Mai-Juin-Juillet.
  • Habitat : Rochers et pelouses calcaires.
  • Tailles : 50 à 200 cm   ± 15 à 20 mm par 2 à 4.

Origine supposée des noms

  • générique : du grec ancien ιππός (hippos), cheval, et du latin linnéen crepis, chaussure, en raison de la forme des gousses de certaines plantes de ce genre évoquant une série de fers à cheval (les Grecs anciens ne connaissaient pas la ferrure et utilisaient une pièce de cuir lacée pour protéger les pieds de leurs chevaux si nécessaire. Les Romains avaient mis au point une hipposandale qui n'était pas le fer à cheval que nous connaissons).

    Mais c'est pour des raisons chimiques (voir plus bas) et aromatiques, et non en raison de la forme de ses gousses, que le botaniste suédois Per Lassen a modifié la classification linnéenne. Les gousses articulées d'Hippocrepis emerus, longues et fines, ne présentent pas le caractère propre à Hippocrepis comosa et Bauhin et Linné l'avaient d'ailleurs classé différemment :

  • spécifique : emerus, latinisation d'un nom italien ancien d’une vesce dite emero (piccolo frutice con rami resistenti, flessibili, e fiori gialli, diffuso nei boschi di latifoglie dell’Europa mediterranea e dell’Asia Minore) dont l'étymologie est incertaine.
  • Détails caractéristiques

    • Ses feuilles ont deux à quatre paires de folioles ovales.
    • Ses fleurs sont portées, par deux à quatre, par des pédoncules qui ont sensiblement la même longueur que leurs feuilles.
    • Leurs pétales sont comme pédonculés.
    • Une chimie particulière : contrairement aux coronilles, cette plante ne synthétise pas les composés coumariniques que sont, entre autres, l'ombelliférone, le scopolétol, le psoralène. Elle est par contre riche en flavonoïdes glycosylés présentant un intérêt cosmétique.

    Nombre d'espèces icaunaises dans le genre

    • HIPPOCREPIS : 2.