Véronique des ruisseaux,
cresson de cheval
Veronica beccabunga L., 1753
Sous-famille des Veroniceae
Famille des Plantaginaceae

Ordre des Lamiales
Lamiids / Asterids / Pentapetalae / Eudicotyledons

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VERONICA beccabunga L.
Véronique des ruisseaux, cresson de cheval

Dans l'Yonne

  • Commune.
  • Mode de vie : vivace.
  • Dissémination : barochore.
  • Période de floraison approximative :
    Mai-Juin-Juillet-Août-Septembre.
  • Habitat : Cultures, friches et zones humides, dont elle est une espèce indicatrice.
  • Tailles : 20 à 60 cm   7 à 8 mm.

Origine supposée des noms

  • générique : ce serait en 1542 que le botaniste allemand Leonhart Fuchs aurait donné ce nom en l'honneur de Sainte Véronique.
    Ce mot proviendrait du grec φέρειν (phérein), porter, et νίκη (níkê), la victoire. Bérénice en fait, prénom dont dérive Véronique, une variante chrétienne associée à la légende de sainte Véronique essuyant le visage du Christ sur le chemin du calvaire. Au Moyen Âge, les fleurs de ce genre ont pris le nom de Veronica car on leur aurait trouvé la forme rudimentaire d'un visage, les deux anthères figurant les yeux, un bel exemple de l'influence des contes étiologiques ou contes du pourquoi.

  • spécifique : beccabunga serait la latinisation de l'allemand die Bachbunge, le nom vernaculaire des véroniques. Une façon peut-être d'éviter un tautonyme.

Détails caractéristiques

  • C'est une plante glabre.
  • Sa tige cylindrique, charnue, rampante à la base et qui se redresse ensuite avec des feuilles opposées, épaisses et légèrement dentées.
  • Ses petites fleurs, autogames ou pollinisées par des mouches, poussent en épis pédicellés à l'aisselle des feuilles. Elles ont une corolle en forme de roue, typique des Veronica, que les botanistes qualifient de rotacée.
  • Ses fruits sont des capsules globuleuses plus courtes que le calice contenant de nombreuses graines.

Usages anciens

  • Dans sa Flore de Bourgogne, ou Propriétés des Plantes de cette Province, relativement à la Médecine, à l'Agriculture et aux Arts, publiée en 1782, le médecin dijonnais Jean-François Durande (1732-1794) notait :

Nombre d'espèces icaunaises dans le genre

  • VERONICA : 27.