Sorbier, cormier
Cormus domestica (L.) Spach, 1834
Tribu des Maleae/Pyreae - Sous-famille des Amygdaloideae
Famille des Rosaceae

Ordre des Rosales
Fabids / Rosids / Pentapetalae / Eudicotyledons

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Saint-Romain-le-Preux, lieu-dit Les Coudroits, 4 mai 2018
Photo © Maryse Lestrat et Daniel Bourget

CORMUS domestica (L.) Spach
Sorbier, cormier

Dans l'Yonne

  • Rare, bien qu'il puisse vivre plus de 100 ans.
  • Période de floraison approximative :
    Mai-Juin.
  • Habitat : Bosquets, sur terrains calcaires.
  • Tailles : 10 à 20 mètres   8 à 10 mm.

Origine supposée des noms

  • générique : du grec κορμός (tronc), ayant donné en néo-latin cormus.
  • spécifique : domestica, adjectif latin féminin qui signifie proche de la maison, domus en latin (un mot féminin comme Cormus bien que terminés en -us).

Synonymie récente

  • Sorbus domestica L., 1753.

Détails caractéristiques

  • Son écorce est de couleur brun-orangé.
  • Ses bourgeons non velus sont visqueux. Ils sont utilisés en gemmothérapie.
  • Ses feuilles composées, aux folioles ayant ± 14 paires de nervures et étant dentées dans leur partie supérieure seulement, justifiaient qu'on le nommât "sorbier" contrairement à l'alisier de Bourgogne qui a des feuilles simples.

  • Son fruit, la corme, de plus ou moins 3 cm de long, pousse en grappe. Bien que piriforme, c'est une drupe avec un noyau. Elle sert à faire, par distillation, une sorte de "poiré". Comestible, mais astringente, on ne la mange que blette ou séchée.

  • Son bois très dur est recherché par les luthiers pour les sillets de certains instruments à cordes car il est idéal pour les touches dont le son s'apparente à celui donné par l'ébène.
    Il était employé pour la fabrication d'outils : varlopes, rabots : guillaume (une espèce de rabot long et mince) et bouvets (rabots à faire les rainures et languettes des planches que l'on veut réunir les unes à côté des autres).

Nombre d'espèces icaunaises dans le genre