Dans l'Yonne
- Mousse commune.
- Cycles de vie : digénétique hétéromorphe, soit une génération sexuée de la spore à l'oeuf puis une génération asexuée de l'oeuf à la spore.
- Habitat : emplacements de feu, bord des étangs, sous-bois, murs, bord des routes.
- Taille : 3 cm de haut le jour des photos.
Origine supposée des noms
- générique : du latin funis, -is, la corde, un sens peut-être funambulesque, avec le suffixe -aria souvent employé en Botanique pour indiquer un conteneur. En effet ses capsules se recourbe au bout de longues soies. Mais la diagnose de Johannes Hedwig (1730-1799) dans son Species muscorum frondosorum n'en donne aucune explication.
- spécifique : une allusion à son rapport à l'eau.
- Elle n'a, semble-t-il, pas de nom vernaculaire français.
Photo © Jean Ygnard
Détails caractéristiques
Photo © Jean Ygnard
- Également carbonicole, elle peut coloniser les brûlis, en étant alors susceptible d’héberger, à terre entre les plantes, mais parfois aussi sur elle, des Discomycètes qui la parasitent, le feu leur ayant permis une nouvelle stratégie de reproduction, peut-être grâce à l’arrivée de spores car il ne faut pas oublier que le feu transforme l’azote des organismes en nitrates, permettant dans un premier temps l’explosion d’espèces de plantes et de champignons exigeantes en nitrates.
- Elle redresse ses soies (tiges) quand il va pleuvoir et ses jeunes sporophytes fusiformes apparaissent.
Photo © Jean Ygnard
- Ses capsules (sporophytes) grossissent et forment un opercule tandis que les longues soies, au bout desquelles elles se trouvent, se recourbent. Elles ont un péristome à dents spiralées qui se découvre lorsque l'opercule est tombé.
Photo © Jean Ygnard
- Ses soies et ses capsules changent de couleur à maturité : elles deviennent orange.
- Ses feuilles, vues au microscope, ne présentent qu'une seule assise chlorophylienne.
Nombre d'espèces icaunaises dans le genre
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