Œillette, pavot à huile
pavot somnifère, pavot officinal
Papaver somniferum L., 1753 subsp. somniferum
Sous-famille des Papaveroideae
Famille des Papaveraceae

Ordre des Ranunculales
Magnoliopsida pour Catalogue of Life / Mesangiospermae pour Lifemap

   Pour en savoir plus
  

Ci-dessus une variété horticole (cultivar) redevenue sauvage.

(L'Yonnne a été un des départements où la culture de l'œillette
avait perduré au début du XXe siècle.
Actuellement de nombreux cultivars peuvent s'échapper des jardins
puisque leur culture à but ornemental est tolérée.)

PAPAVER somniferum L. subsp. somniferum
Œillette, pavot à huile, pavot somnifère, pavot officinal

Dans l'Yonne

  • Assez rare.
  • Mode de vie : vivace ou annuel.
  • Période de floraison approximative :
    Juillet-Août.
  • Habitat : Friches, décombres, bordures de rues à l'abandon, sur sols calcaires.
  • Tailles : 40 à 100 cm
     fleur pouvant atteindre 10 cm.

Origine supposée des noms

  • générique : papaver était déjà son nom latin qui a d'ailleurs survécu dans le "pavot" français.
  • spécifique : en raison de ses vertus somnifères déjà connues de Pline.

Détails caractéristiques

  • Subspontanée, l'œillette est redevenue sauvage.
  • C'est une plante calcicole.
  • Sa couleur glauque.
  • Le latex qu'elle contient dans toutes ses parties.
  • Sa tige et ses feuilles portent de gros poils clairsemés.
  • Ses grandes feuilles basales ont un pétiole court tandis que celles du haut de la tige sont embrassantes.
  • Ses fleurs, inclinées avant de s'épanouir, sont très grandes avec de nombreuses étamines aux filets plutôt blancs et aux anthères de couleur claire. Leurs stigmates sont écartés sur un disque recouvrant leur gros pistil.
  • De nombreux insectes les visitent (bourdons, abeilles, syrphes, coléoptères de petite taille, etc). Ils y trouvent des grains de pollen de forme sphéroïdale, sphéroïdale allongée ou sphéroïdale aplatie, avec des apertures tricolpées et une exine dite microéchinée.
  • Son fruit, à déhiscence poricide, est une grosse capsule glabre et arrondie surmontée d'une calotte, dite disque stigmatique, présentant ici huit rayons.
  • Comme elle est polyvalente, c'est une plante devenue ornementale, mais jusqu'à la fin du XIXe siècle c'était une plante oléagineuse cultivée en raison de sa teneur élevée en acide linoléique, avec désormais un intérêt pour ses tocols et ses stérols antioxydants. C'est également une plante médicinale.
  • Ses graines seules ne contiennent pas d’alcaloïdes toxiques et sont utilisées en pâtisserie et en boulangerie.

Nombre d'espèces icaunaises dans le genre